lundi 22 juin 2015

Nouvelle lettre d'information ACC

Au sommaire de la lettre d'information n°7 :

- le compte rendu de l'assemblée générale d'ACC.

- La situation de la MLC

- Les  questions  scolaires.

- Les prochains rendez-vous.


N'oubliez pas la réunion sur la réforme territoriale, jeudi 25 juin à 20h30 à la salle du Poirier Saint

Cliquez ici ====>  Lettre d'information n° 7

mardi 9 juin 2015

Scolaire à Cesson : Le périmètre scolaire



Dès le début de son premier mandat M. Chaplet avait été interpelé plusieurs fois sur la nécessité de modifier le périmètre scolaire, c’est-à-dire, sur la répartition des enfants dans les différentes écoles de Cesson en fonction de la rue où ils habitent.
Lors du Conseil Municipal du 20 octobre 2011, M. Chaplet avait répondu que cela ne servirait à rien de le modifier, et que les effets seraient trop longs à se faire ressentir.
Près de 5 ans plus tard, ces effets auraient déjà contribué à améliorer les choses. En parlant de la refonte du périmètre scolaire, M. Chaplet avait répondu que « La municipalité n’a pas choisi cette solution mais une solution qui semble plus logique et qui offre le meilleur confort aux familles ». M. Chaplet parlait alors de l’extension de l’école Jules Verne avec l’achat de modulaires. Il nous reprécisait un peu plus tard qu’ « il n’est pas question de réviser ce périmètre scolaire dans sa globalité [ ], l’urgence est d’accueillir les élèves en 2012 et en 2013. ».
Pourtant, aujourd’hui, les conditions d’accueil des enfants ne sont pas satisfaisantes sur notre commune, avec des écoles qui se vident, des risques de fermetures de classes récurrents d’un côté, et une école dont les effectifs explosent de l’autre. On ne peut que conclure que l’immobilisme n’a pas payé, que seule l’anticipation aurait permis d’offrir un meilleur confort aux enfants et aux familles.



            Avant d’entamer toute réflexion, il convient d’envisager la situation qui placerait les enfants dans des conditions idéales d’apprentissage, et ensuite, de tout mettre en œuvre pour s’approcher le plus possible de ces conditions optimales. Bien sûr, ce n’est pas simple, mais ce n’est pas une raison pour ne rien faire pendant plusieurs années. Il faut mener cette réflexion en tenant compte des particularités du territoire, des locaux existants, des facilités d’accès pour les familles. Il faut engager cette réflexion avec tous les partenaires éducatifs (parents, enseignants, services municipaux).

            Et maintenant que M. Chaplet semble enfin décidé à travailler sur ce dossier, nous souhaitons participer à la réflexion et à la concertation qui doivent s’engager.

L’idéal, et les locaux existants le permettent, serait d’avoir des groupes scolaires ayant entre 8 et 11 classes (c’est-à-dire entre 220 et 330 élèves). Aujourd’hui, l’école accueillant le plus grand nombre d’enfants est l’école Jules Verne, avec 450 élèves, et tous les problèmes engendrés par une école de cette taille (que soit pour le périscolaire, ou l’organisation de la vie de l’école).
Deux écoles par contre sont en sous effectifs, avec des risques récurrents de fermeture de classe, et des salles de classes inoccupées, ce sont Paul Emile Victor et Jacques Prévert.
Il faudrait donc pouvoir faire glisser une partie de l’affectation des rues vers le Sud de la commune. Cela se traduirait en plus par des effets bénéfiques pour les collèges Jean Vilar et Grand Parc, désengorgeant le premier pour permettre au second de garder un effectif raisonnable.
Bien sûr, cela doit absolument se conduire au sein d’un réel échange avec les parents d’élèves et les enseignants. Il ne s’agit pas d’envoyer les enfants d’un quartier dans une école située à l’autre bout de la commune. Par contre, travailler sur les cheminements et les voies de circulation douce permettrait de modifier ce périmètre sans pénaliser les familles.
Pour les enfants déjà scolarisés, il s’agit de proposer de changer d’école, pas de l’imposer. Il ne s’agit pas non plus d’inscrire les enfants d’une même famille dans des écoles différentes. Donc cela prendra du temps, et c’est pour cette raison qu’il fallait s’occuper de cette question beaucoup plus tôt.


M. Chaplet a annoncé il y a quelques mois, que finalement, il allait lancer une concertation sur le périmètre scolaire. Nous souhaitons donc ne plus perdre de temps, et demandons à la municipalité à tenir au plus vite ses engagements. Nous demandons que cela se fasse dans un cadre le plus large possible, en réétudiant le périmètre scolaire sur l’ensemble de la commune, et non pas juste en changeant une ou deux rues de secteur. Nous demandons à ce que la communauté éducative puisse participer, ensemble, à ce travail. Les réunions de travail doivent pouvoir réunir parents d’élèves, enseignants et employés municipaux. Enfin, il nous paraît intéressants que cette concertation puisse amener à une réflexion non seulement sur les groupes scolaires de la commune, mais également sur les collèges et le lycée qui eux aussi rencontrent des problèmes d’effectifs.

jeudi 4 juin 2015

Alternatiba Sénart




Un Alternatiba à Sénart, le 11 octobre 2015.
« Contre le réchauffement climatique, ensemble, on peut agir ! »
A l’approche de la COP 21, Conférence des Nations unies sur le changement climatique qui se déroulera en décembre 2015 à Paris, une dynamique citoyenne s’est mise en place pour faire pression sur les décideurs : l’Alternatiba ou village des Alternatives.
Depuis le premier Alternatiba à Bayonne en octobre 2013, rassemblant plus de 12 000 citoyens, de nombreux villages des alternatives ont vu le jour en France et dans le monde.
Il s’agit d’un festival rassemblant les alternatives locales, nationales et internationales luttant de façon directe ou indirecte contre le dérèglement climatique.
Cet évènement festif où des centaines d’alternatives sont présentées, a pour objectif de montrer que nous, citoyens lambda, pouvons agir au quotidien pour préserver le climat : Consommation responsable, éco-gestes, circuits courts, AMAP, systèmes d’échanges locaux, recyclage, réparations, co-voiturage, finance éthique …
« Changeons le système pas le climat ! »
Chacun à notre niveau, nous pouvons changer concrètement les choses, et également renforcer la dynamique, la prise de conscience, le rapport de force permettant d’avancer vers les bonnes prises de décisions tant au niveau local qu’au niveau global.
Des solutions existent, à notre portée, créatrices d’emploi, porteuses d’un monde plus humain, convivial et solidaire.
Sur Sénart, déjà 25 associations et une centaine de bénévoles, dont des membres de l'ACC, travaillent sur l’organisation de cette manifestation qui aura lieu à Savigny-le-Temple le dimanche 11 octobre 2015. De nombreuses animations sont prévues, conférences, stands d’informations, spectacles pour faire de cet évènement un moment festif, instructif et porteur de cohésion.
La préparation de ce festival est déjà une réussite en soi : elle permet la mise en relation de nombreuses associations locales, actives sur le territoire, partageant des valeurs communes fortes et faisant vivre aux joyeux bénévoles une belle aventure humaine.

« Ensemble, construisons un monde meilleur en relevant le défi climatique ! »




« Le dérèglement climatique s’aggrave et s’accélère, mettant à mal dès aujourd’hui les populations les plus pauvres de la planète et à moyen terme les conditions de vie civilisées sur Terre.

Pourtant, les solutions au réchauffement climatique existent, les voies de la transition énergétique se multiplient ; elles sont d’ores et déjà expérimentées par des milliers d’associations, d’individus, de communes, de régions à travers la planète. Ces milliers d’alternatives participent au quotidien à la construction d’une société plus sobre, plus humaine, plus conviviale et plus solidaire.

Venez les découvrir à Alternatiba, le Village des Alternatives (…)

Ensemble, construisons un monde meilleur en relevant le défi climatique ! »

Stéphane Hessel, parrain d’Alternatiba, le 19 décembre 2012


Plus d’informations :
https://alternatiba.eu/senart77/
 

mardi 2 juin 2015

Parc urbain à Cesson : Concertation, amenagement, rénovation

Une concertation publique sur l'avenir du parc urbain de Cesson est prévue. Ainsi, le samedi 6 juin de 9h30 à 11h, aura lieu une visite du site et une réunion de travail se déroulera le mardi 9 juin de 20h à 22h à la mairie. Stéphane Aulas animera cette visite et cette réunion. (http://www.ville-cesson.fr/actualites/concertation-du-parc-urbain)


Voici une lettre écrite par Georges Dif, membre de l'ACC à l'attention de M. Stéphane Aulas, architecte-paysagiste sollicité par la commune de Cesson afin de "rénover" le parc urbain :


Georges Dif                                                                                                                     Cesson, le 17 mai 2015
20 rue de l’Aubépine
77 240 Cesson

M. Stéphane Aulas
Architecte-Paysagiste


Monsieur,

La municipalité de Cesson envisage, sous votre maîtrise, une rénovation du parc urbain.

Cesson bénéficie à la fois d’un environnement agréable et d’une richesse biologique remarquable, très rare en milieu urbain. Ce capital nature est dû notamment à la présence des étangs et à la proximité des bois où l’on peut observer la  flore, mais aussi reptiles, batraciens, poissons, insectes et oiseaux d’une multitude d’espèces. Cette situation privilégiée n’a pas échappé au réalisateur du Plus beau Pays du Monde qui est venu tourner à Cesson quelques séquences de son film.

Adhérent de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, j’habite Cesson depuis 1981 où je milite contre l’abattage injustifié des arbres et la préservation des crapauds (environ 6000 ramassés cette année).

La récente loi sur la biodiversité comporte notamment un volet sur la restauration des paysages et la réhabilitation des espèces sauvages.

Cette opportunité, doublée d’une prise de conscience, devrait permettre d’éviter les grands projets inutiles et de ménager plutôt qu’aménager, la règle étant de préserver les biotopes existants, notamment dans les étangs.

Si le lac des Châtaigners est désormais intégralement dédié à la promenade – sauf sur l’île - (berges nues sans intérêt, absence de massif de roseaux,) le lac des Ormes devrait être remis en eau permanente afin d’éviter les fluctuations de niveau incessantes catastrophiques pour la faune. Pour les étangs de l’Ecureuil et du Grand Feuillu il me semble indispensable de préserver les phragmitaies en limitant le piétinement des berges et l’accès à l’eau à 1 ou 2 spots.

Par ailleurs, quelques panneaux pédagogiques traitant de la vie des étangs seraient particulièrement bienvenus, tant dans ce pays les mares, les fleuves et même la mer sont considérés comme des dépotoirs.

Ces quelques mesures permettraient une continuité biologique entre le lac des Châtaigner et le Bois Brûlé.

Je vous prie d’agréer Monsieur mes respectueuses salutations.

Georges Dif




Voici les étangs en question :

Etang de l'Ecureil - photo Georges Dif

Etang de l'Ecureil - photo Georges Dif

Etang du grand feuillu - photo Georges Dif




Etang des Ormes - photo Georges Dif








Etang des Ormes - photo Georges Dif


Lac des Châteigners - photo Georges Dif

Lac des Châteigners - photo Georges Dif


Ainsi que certains habitants :


Écureuil roux - photo Nelly Dif


photo Georges Dif











orvets - photo Nelly Dif









Bouvreuil pivoine - photo Nelly Dif

les reptiles aussi sont présents à Cesson - photo Nelly Dif

Petite biche (Dorcus parallelipipedus) - photo Glenn Ulrici

Crapaud commun - photo Glenn Ulrici