mercredi 14 septembre 2016

Réunion publique d’ACC le mercredi 28 septembre à 20h30 : Un point sur l'Urbanisme

                 Suite au compte-rendu que je vous avais fait parvenir cet été de notre rencontre avec M. Chaplet, je vous propose que nous nous réunissions tous ensemble, à savoir tout ceux qui sont intéressés et ou qui ont participé à la mobilisation sur les projets d'urbanisme, afin d'adopter une position commune et de déterminer la démarche à suivre pour la suite.


La réunion se tiendra mercredi 28 septembre à 20h30 salle du Poirier Saint.


               Venez nombreux, et n'hésitez pas à inviter vos voisins...

Compte-rendu du rendez-vous avec M. Chaplet jeudi 23 juin 2016

Présents : Mme Bellurget, M. Bosquillon, M. Montané, M. Chaplet et M. Martin, directeur des Services Techniques.

Nos questions


Introduction : notre démarche

L’objectif de cette rencontre est d’établir un dialogue sur les projets d’urbanisation du centre ville, dans le prolongement de nos interventions au conseil municipal, ce qui suppose une série de questions de propositions et de propositions. Nous remettons les pétitions que nous avons recueillies, qui attestent de la mobilisation d’une partie importante de la population (119 signatures sur Internet, 412 sur papier)

1) La situation actuelle

    Où en est-on sur les différents projets qui ont été évoqués : Ferme Benoît, Pré de la Ferme et salle du Poirier Saint, terrain du Verger ?

•    Concernant le terrain du Verger, la ville souhaite conserver la moitié du terrain, l’autre partie doit être aménagée par l’EPA, après acquisition par l’EPFIF. Le terrain de la Ferme a été vendu, mais le projet n’a pas avancé. La construction ne pourra intervenir qu’après la révision du PLU, qui va prochainement être proposée au Conseil Municipal. Le projet du terrain du Pré de la Ferme en face de la Médiathèque, lui aussi vendu au même promoteur, est plus avancé. Il a été redimensionné suite au conseil du CAUE (baisse de 60 à 40 du nombre de logements). La salle du Poirier saint va être détruite. Une partie du terrain va être affectée à la construction d’une résidence pour autistes adultes, le reste sera affecté à la construction d’une résidence pour personnes âgées et parents des autistes.


2) Les problèmes posés par l’urbanisation


•    Où en est-on de la concertation sur le plan de circulation ?

•    La consultation de la population sur le plan de circulation est en cours de réalisation (stade du pré-diagnostic avec les réunions des 1er et 5 juillet, voir le compte-rendu ci-dessous). Il y a un problème de concertation avec Vert-Saint-Denis.

•    Quels enseignements avez-vous tiré de la crue du mois de mai, concernant nos remarques concernant les risques d’urbanisation des terrains de la Ferme Benoit et de la rue du Pré de la Ferme ?

•    La crue peut être considérée comme la crue centennale. On peut donc considérer qu’elle prouve qu’il n’y a pas de problème, puisque tout s’est bien passé. Le promoteur devra construire des cuves de rétention qui sont imposées par les permis de construire.

•    Quels équipements municipaux sont envisagés pour remplacer la salle du Poirier Saint ?

•    Il est prévu d’étendre la salle polyvalente. La ville envisage aussi d’utiliser les écoles pour accueillir des réunions.

•    Quel est le nombre total de logements envisagés sur les différents terrains ? Selon quelles modalités (habitat individuel ou collectif), comment avez-vous envisagé la question du stationnement et des places d’école (de la maternelle au lycée)


•    Si tous les terrains mutables sont construits, nous attendrons 14000 habitants, ce qui n’est pas forcément le but de la ville.

•    Les places de stationnement sont déterminées par le PLU (1 place par logement pour le logement sociale, 2 places pour les autres types de logement, dont 1 couverte et 1 découverte).

•    Les écoles du centre bourg ont des capacités d’accueil suffisantes. Il est possible d’augmenter les capacités du collège du Grand Parc, par exemple par des modulaires.

•    Comment envisagez-vous de faire face à l’aggravation du problème de stationnement à la gare ? Avez-vous prévu de développer de petits bus comme alternative à la voiture ?


•    Une réflexion est en cours sur l’optimisation du système de transport à l’échelle de l’agglomération. Il faut traiter le problème du manque de bus le soir et en journée, mettre en place une information dynamique des voyageurs. Transdev ne souhaite pas développer des bus de petite taille ?

•    La ville envisage de réorganiser le stationnement afin de gagner quelques places (stationnement en épis dans le sous-bois).

•    La Région pose des conditions à la construction d’un nouveau parking (réduire la capacité d’accueil et faire payer les usagers).


3) Les moyens de maîtriser l’urbanisation


•    Quels sont les moyens légaux dont vous disposez pour maîtriser l’urbanisation de terrains vendus par un propriétaire privé ?

•    Les permis de construire doivent respecter le PLU. Il est possible de geler des terrains pour la réalisation de projets. La ville peut faire jouer son droit de préemption avec l’aide de l’EPFIF. La ville a établi une taxe d’aménagent sectorisée : le taux a été porté à 15% dans le centre, afin de freiner les projets.

•    Quelle est l’enveloppe globale dont vous disposez par l’EPFIF ? Une partie a-t-elle déjà été utilisée ?

•    La dotation de l’EPFIF, qui permet de financer la préemption par la ville, s’élève à 4 millions. Elle a été en partie utilisée avenue C. Monnier, pour la construction de logements sociaux.



Nos conclusions

•    Nous souhaitons une concertation globale sur les projets des terrains concernés par les projets (Ferme Benoît, Pré de la Ferme et salle du Poirier Saint le cas échéant).

•    Les terrains du centre sont peu nombreux, leur urbanisation doit être maîtrisée, et il faut en profiter pour réunifier les différents quartiers de la ville qui sont éclatés, tout en préservant l’environnement auquel nous sommes attachés. Il faut aussi répondre aux besoins de logement pour les jeunes et les personnes âgées.

•    Nous proposons qu’un paysagiste soit missionné pour organiser cette concertation et construire un projet cohérent pour le centre, dans le respect du PLU. Cette démarche est proche de celle qui a été mise en œuvre pour la rénovation du parc urbain.

C. Bosquillon

Urbanisme : Compte-rendu de la réunion de pré-diagnostic sur les déplacements urbains (mardi 5 juillet)


     Il y avait 25 présents, dont M. Chaplet et M. Belhomme. La discussion a été introduite par un exposé réalisé par la représentante d’une entreprise qui avait été missionnée par la ville, afin de mener l’opération de concertation. Il y a trois étapes : le prédiagnostic (les deux réunions de juillet, qui font le point sur la situation en fonction des études précédentes), le diagnostic à l’automne (après des mesures de trafic et des enquêtes sur les voyageurs), et enfin les propositions.

Le contenu de l’exposé sera bientôt disponible sur le site de la mairie. Quelques points importants :

               1) l’évolution de la population : 1000 habitants en 1962, 9700 en 2013, un maximum possible de 18000 en 2030.

               2) Le trafic a été mesuré par deux comptages en 2005 et en 2011 sur les deux principaux axes : C. Monnier er rue de Paris. Il est globalement fluide, il y a deux points de relative saturation aux heures de pointe : le giratoire avec la D346 et le carrefour Monier/Paris, et deux points à surveiller : le carrefour rue de Paris / rue du Caillou et D82 / rue du Château.

               3) 90% des actifs travaillent hors de Cesson, les 2/3 des trajets se font par voiture. IL y a peu de trafic de transit (surtout à partir de VSD). Les bus desservent surtout la gare (1000 personnes par jour) et le lycée S. Delaunay (260 par jour). Les rues sont trop étroites pour les bus, il n’y a pas de continuité pour les pistes cyclables et les trottoirs sont souvent étroits.

               4) Le parking de la gare est saturé.


     Le débat porte sur les problèmes de circulation à Cesson la Forêt (problème de nuisance pour riverains suite à un report du trafic de la Zibeline vers un autre axe). Les intervenants évoquent les limites des transports en commun (temps de déplacement très long par rapport à la voiture, qui dissuade les usagers), la nécessité de prendre en compte les aménagements structurants vers les quels peuvent de diriger les déplacements (Théâtre Sénart, université de Créteil, forêt de Rougeau), de prendre en compte l’agglomération Grand Paris Sud et les liens étroits avec VSD. Les rues C. Monnier et de Paris étant à la limite de la saturation, quels vont être les effets précis des projets en cours de réalisation dans le centre ?

lundi 22 août 2016

Scolaire à Cesson : Conditions d'accueil et d'enseignement à Sonia Delaunay

     Le samedi 4 juin 2016, les professeurs et les parents d’élèves ont manifesté par un sitting devant le lycée Sonia Delaunay leur mécontentement sur les conditions d’accueil et d’enseignements des élèves.
Les effectifs ne cessent d’augmenter amenant des surcharges avec classes comptant jusqu’à 36 élèves, des temps d’attente trop importants à la cantine, des emplois du temps contraignants, des détériorations de locaux...
Cette situation amène un ras le bol autant dans le corps enseignant, que chez les élèves et leurs familles, mais surtout, détériore les conditions d’apprentissage, pouvant amener certains élèves à être en situation d’échec scolaire.

     La situation est à l’heure actuelle extrêmement préoccupante, mais va devenir ingérable au vu du nombre de logements en construction sur les 2 communes. C’est aujourd’hui qu’il faut agir pour ne pas se retrouver au pied du mur.
Les parents d’élèves élus FCPE sur le lycée et les enseignants ont interpellé la Rectrice d’Académie pour l’alerter. Ils demandent des moyens humains supplémentaires et des locaux adaptés pour maintenir une structure favorable aux apprentissages et à un bon climat scolaire.

     Nous nous associons aux démarches entreprises par les parents d’élèves et les enseignants. Il est impératif que les locaux soient adaptés au nombre d’élèves accueillis et que les personnels soient en nombre suffisant. Nous rappelons que lors du projet d’origine, il était prévu une 2ème phase de travaux pour l’agrandissement de cet établissement.


     La situation du lycée Sonia Delaunay met en évidence un dysfonctionnement chronique à l’Éducation Nationale qui va de l’école maternelle à l’université.
C’est une mobilisation citoyenne qui garantira de bonnes conditions d’apprentissages, mais surtout qui permettra à chacun de se construire pour occuper pleinement sa place dans notre société.
Il nous faut agir face à ce système dont la seule logique est une logique comptable.

mercredi 22 juin 2016

Concernant la loi Travail



         ACC tient à exprimer son désaccord avec la loi Travail et sa préoccupation face aux moyens par lesquels le gouvernement tente d’imposer son point de vue à une société majoritairement réticente.

         Ce projet est en effet une vraie régression des droits et protections de l’ensemble des salariés, et ce, sur de nombreux points.
         Tout d’abord, l’inversion des normes n’est pas une avancée de la démocratie, comme certains le prétendent. Les accords de branche et la loi pourront être contournés par des accords d’entreprise, or au sein de l’entreprise le chantage à l’emploi pourra imposer tout une série de reculs des droits des salariés. Il s’agit donc en fait d’une remise en cause du principe des conventions collectives, qui devaient assurer par branche le progrès social pour tous, et donc du reniement de l’un des principaux acquis du Front Populaire.
         Cet avantage accordé au patronat est d’ailleurs renforcé par une disposition dont on parle moins mais qui nous semble primordiale : la possibilité de licencier après 2 trimestres consécutifs de baisse du chiffre d’affaire. Cela arrive régulièrement, ou peut être organisé relativement facilement, en retardant un peu quelques encaissements. Il sera facile alors au patron d’imposer sa volonté en mettant le couteau sous la gorge de ses employés : « Soit vous travaillez plus pour gagner moins, soit vous êtes licenciés ».

         Les méthodes mises en œuvre par le gouvernement, avec l’assentiment de la majorité des médias, pose une série de problèmes démocratiques.
         Incapable de réunir une majorité à l’Assemblée nationale Le gouvernement a fait le choix d’utiliser le 49.3 pour imposer cette loi au mépris des engagements de F. Hollande sur le respect du parlement. Ce coup de force est le point d’orgue d’un véritable mépris de la pratique institutionnelle : ce type de loi normalement résulte d’un processus de discussion avec les partenaires sociaux, lesquels n’ont même pas été consultés en amont.
         Le texte en vérité n’est soutenu que par une partie des membres du parti socialiste, par la direction de la CFDT, et surtout par la droite et le MEDEF. Ce projet est totalement contradictoire avec les engagements qui avaient été ratifiés par les électeurs lors des précédentes élections présidentielles : son adoption est un déni de démocratie ; si le gouvernement veut changer de politique, il doit dissoudre l’assemblée et organiser de nouvelles élections, comme le prévoit la constitution.

         Les éditorialistes se livrent à une véritable opération de propagande contre le mouvement social, en relayant avec une violence assez inédite la propagande des soutiens de la loi.
         Dans une atmosphère de Guerre froide, on stigmatise régulièrement des casseurs associés à une CGT « minoritaire », alors qu’il s’agit d’une mobilisation massive et unitaire, impulsée par une intersyndicale majoritaire. Les grévistes sont qualifiés de preneurs d’otages, voire de terroristes. Les reportages sont systématiquement axés sur les « casseurs ». Le terme de « casseurs » assimile en fait des réalités distinctes : il y a dans le lot de ces individus masqués des individus violents, héritiers des « autonomes » des années 1970, dont les actes inacceptables sont régulièrement exploités par la police et par les adversaires de la mobilisation. Il y a aussi des jeunes qui sont légitimement excédés par les inacceptables violences policières. Tous ces actes de violence doivent être condamnés et combattus, car ils dénaturent le mouvement.
         On met en cause l’incapacité des services d’ordre des syndicats à encadrer les manifestations. On parle de rendre la CGT responsable financièrement des dégradations et le gouvernement vient même d’annoncer sa volonté d’interdire les manifestations ! Les arguments mis en avant ne tiennent pas. Le rôle de syndicats est d’assurer la sécurité des manifestants, c’est aux forces de l’ordre d’assurer la sécurité autour des cortèges. Les policiers eux même qui se sont interrogés sur les ordres reçus, demandant de ne pas intervenir dès le début des incidents. Personne n’a envisagé d’arrêter l’Euro de foot après les graves incidents de Marseille, ou de demander à l’UEFA de rembourser les dégâts.
         On assiste en fait à une véritable dérive des libertés publiques, qui a débuté sous la présidence de Sarkozy et s’est poursuivie sous la présidence Hollande. L’état d’urgence a été scandaleusement détourné de ses objectifs, servant en particulier à justifier l’arrestation des militants écologistes lors des mobilisations contre Notre Dame des Landes, ce qui est un déni de droit. Et on en arrive à aujourd’hui dans un gouvernement réputé de » « gauche » à annoncer l’interdiction des manifestations !!!!!

         Conformément à nos principes politiques (attachement à la solidarité, refus d’une conception hiérarchique de la politique), nous demandons donc le retrait du projet de loi, l’arrêt de la répression contre les manifestants et le respect des centrales syndicales engagées dans la mobilisation, qui sont majoritaires (CGT, FO, Solidaires, FSU).

jeudi 2 juin 2016

Urbanisme : Risque d'inondation

Voici une photo prise par l'un des membres du comté de mobilisation sur l'urbanisme à Cesson lors des intempéries désastreuses qui touche entre autre la Seine et Marne.  Elle illustre parfaitement notre propos sur les dangers du projet d'urbanisation du terrain situé en face de la médiathèque, au bord du ru de Ballory. Nous avions expliqué à la mairie qu'il y avait un risque d’inondation et que l'urbanisation n'était pas raisonnable. La photo montre que les dénégations de la municipalité étaient bien imprudentes, et confirme si besoin le sérieux de notre étude.






mercredi 13 avril 2016

LAMANO FESTIVAL [ SAMEDI 2 JUILLET 2016 ]

LAMANO Festival Le 2 juillet 2016 à EVRY

Mêlant Dub, Reggae, Rock, Funk, House et Arts Urbains, le LAMANO FESTIVAL vous propose, le temps d’une journée, un rassemblement éclectique tant musical que culturel. 


Venez profiter d’un cadre exceptionnel sur les bords de Seine !
14 heures de son, un terrain de plus de 10 000 m2 métamorphosé pour l’évènement en un lieu psychédélique, et une large capacité d'accueil faite d'amour et de partage. 


Promenez-vous le long du village associatif à la rencontre de nos intervenants, offrez-vous une pause sur l'une de nos activités, et dansez au rythme des lives et DJs sets de nos artistes.


A l'initiative de l'association Liuban, le festival sera sous le signe de la musique et de la solidarité : des sonorités house et funk, des basses profondes entre dub et reggae, le tout dans une ambiance festive et conviviale pour le premier week-end de juillet ! 
Evry, Bords de Seine
☼ 10h - 00h ☼
⟶ Entrée : 10€ en prévente / 13€ sur place
☞ Lives & DJ Sets se partageront l’espace entre 1 GRANDE SCENE / 1 SOUNDSYSTEM
☞ Expositions / Performances live assurées par des collectifs d’artistes
☞ Bars et Restauration
☞ La « Chill Zone » pour se détendre
☞ Jeux, ateliers, espaces de discussions...
☞ Et de nombreuses autres activités à découvrir !
 

Eclairage public nocture à Cesson

Il y a une pétition demandant l'arrêt de l'éclairage Public la nuit à partir de minuit à 5h du matin à Cesson. Cette pétition demande à la mairie d'aller plus loin dans son souhait de faire des économies en ayant pris la décision d'éteindre l'éclairage de 2h30 à 5h.


Cette demande correspond tout à fait aux engagements citoyens de notre association, l'abus de l'éclairage de nuit étant une nuisance environnementale et un facteur de gaspillage énergétique. Nous avons eu un échange rapide dans l'association sur la proposition. Plusieurs avis se sont exprimés, indiquant qu'il faudrait sans doute envisager une solution de substitution, par exemple un système de détection automatique en hauteur, permettant pendant la nuit d'allumer l'éclairage à la demande, afin que les promeneurs nocturnes ne se retrouvent pas sans lumière.


A débattre donc, vous pouvez signer si vous le souhaitez en cliquant le lien ci-dessous, ou laisser un commentaire pour exprimer votre point de vue.






lundi 15 février 2016

Conseil municipal du 10 fevrier 2016

ACC était présente lors du dernier conseil municipal du 10 février 2016 ainsi que de nombreux citoyens inquiets de l'avenir de leur ville.

Sur le document téléchargeable suivant, vous trouverez le compte rendu validé par ACC :

jeudi 4 février 2016

Notre étude sur l'urbanisme à Cesson




Cesson est à la veille de changements urbains dans son cœur, son centre-ville.

  • Pas moins de cinq projets, et d’autres dans les cartons, initiés par des particuliers ou la Municipalité. Ceux-ci risquent de détruire une part de notre histoire originale, architecturale et culturelle.
  • Ce seront aussi des espaces verts et uniques, bétonnés de façon définitive.
  • Ce seront des rues encore plus encombrées de voitures.
  • De vagues promesses de nouvelles installations sont faites. La justification nous est faite de développer le logement locatif et social.



Mais Alternative Citoyenne à Cesson (ACC), libre association locale de Cessonnais, décide de ne pas lâcher la proie pour l’ombre.

ACC ouvre le débat et propose à la signature une pétition citoyenne pour un urbanisme citoyen dans notre ville.



Dans les pages suivantes nous vous présentons ces projets, nos propositions, et choisissons de nous donner ensemble les moyens d’agir : 









Les cinq projets d’urbanisation de Cesson :

 Urbaniser dans les Rues du Gros Caillou et de Paris (1) et (2), invitant plus de voitures sur des voiries non adaptées, démolir la Ferme Benoît (3), un élément du patrimoine historique de Cesson, construire aux abords du Ru de Balory (4) pour le bétonner un peu plus encore, démolir la Salle du Poirier Saint (5), un élément du patrimoine associatif et culturel de Cesson… Voilà comment commencent les projets d’urbanisation de Cesson que nous vous présentons ici.











Premiers « coups de pioche »

Des poteaux électriques  de chantier ont déjà été posés sur les trottoirs autour de la rue de Paris, cela sans aucun préavis des voisins. Il s’agit d’alimenter en courant le chantier de la Maison Benoit Rue de Paris. Pour les riverains il devient difficile de se garer et la surprise est grande.

D’autre part, les camions ont commencé leurs allées et venues et commencé (pour combien de temps) à défoncer les parties herbeuses en bord de route. Nous ne parlons pas de projets en l’air, la démarche est engagée.
A la demande d’une riveraine une réunion de chantier a eu lieu sur place le 20 janvier au matin. Etaient présents le responsable de l’entreprise Green City (entreprise chargée du projet de la « Maison Benoit ») ainsi que son directeur de chantier. La Mairie était représentée par le Directeur de l’Aménagement, le responsable de la voirie et deux employés  municipaux.
Un accord a été trouvé pour améliorer l’état des blocs de béton et pour les repositionner. Entreprise et municipalité ont promis d’être plus attentifs et communicants, plus à l’écoute des riverains.


  • La prise en considération par le constructeur Green City et par la mairie de la simple sollicitation d’une cessonnaise démontre qu’ensemble nous pouvons agir.
  • Chacun constate que l’ensemble des projets est imbriqué et ne peut être résolu au cas par cas. Cesson souffre déjà de voiries dégradées, vit avec ses rues à l’image du village du 19ème siècle, de la ville du 20ème siècle.
  • Les projets proposés répondent à un besoin de développement du logement social à Cesson, nous ne le nions pas, mais nous voulons que les orientations soient réellement prises dans l’intérêt des citoyens.

Voici les études que nous avons réalisées sur les différents projets (cliquez sur les liens) :






Et demain ?


L’ombre des grues plane sur le Verger de Cesson. A ce sujet, regardons ce qu’en dit l’étude de 2003.





Après des années d’effort et d’amour pour des espèces rares de pommes et de poires, le verger met l’eau à la bouche des sociétés immobilières. Dans le vacarme des pelleteuses, gardons au cœur de conserver cet espace unique.